Ayacucho, la Casa Gorriones, Suite et Fin

J'ai donc passe encore quelques jours a Ayacucho, avec des journees rythmees autour des enfants, des visites de la ville et des soirees entre volontaires.

Je suis parti le mercredi matin pour Cusco, le coeur lourd, des emotions plein le coeur, plein la tete, plein les yeux.
Ca n'a pas ete tres facile je le reconnais et ce moment, cette experience restera un des moments forts de mon voyage.
Comment oublier Fermin, cet autiste qui sourit quand on lui chante "Pirouette Cacahuete", Alonso et son caractere difficile qui malgre quelques reprimandes me propose de partager son gouter, se jette dans mes bras pour un calin au moment d'aller se coucher ; mais aussi Christopher, qui danse tout seul et me fait des grands coucou ? Mais c'est aussi tous les autres qui m'ont offert une partie d'eux-memes quand je leur offrais une partie de moi-meme.
Deux jours apres etre arrive, ils m'appellent par mon nom, ils me sourient au reveil, me hurlent dans les oreilles avant d'aller au lit, cherchant une nouvelle partie d"avion" ou de "judo".
Je n'oublierai pas Gil et son devouement et ces volontaires rois de la fete... "Salut a vous mes amis !"

Quelle belle rencontre avec Laeticia, Christine, Benjamin, Sabrina, Ronny, Joris. Il y en a que je n'oublierai pas de si tot...

Je quitte la Casa au petit matin, apres une heure de sommeil seulement (ah ! les boites de nuit peruviennes !...), direction Cusco, 22 heures de bus au programme.
La premiere partie est magnifique et les paysages sont splendides. Je lutte contre le sommeil afin de ne pas en perdre une miette. Le sommeil me rattrappera tout de meme de temps en temps.

La route est une route de montagne non bitumee, petits lacets sur une piste pas toujours rassurante. Pour preuve ce bus vu en bas d'un ravin, tombe durant la nuit. J'apprends le lendemain que l'accident a fait 16 morts et que durant la Fete Nationale, 88 personnes ont perdues la vie dans des accidents de bus. Je vais rester confiant, optimiste... (pas le choix), mais je pense qu'une breve sur le bus sud-americain aura sa place dans ce blog d'ici quelques temps.
La deuxieme partie se fait de nuit, plus pratique pour ne pas voir les ravins et ce qu'ils peuvent contenir.

J'arrive au petit matin a Cusco, le jour se leve a peine, il est 05h30, l'esprit encore un peu perdu dans mes multiples pensees.

Pace Salute