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Antoine Voyage...
19 août 2012

La route pour Lanquin via les Hautes Terres

Buenas Dias !

San Pedro fut un petit coin de paradis, certes avec un côté touristique mais calme. Situé au bord du lac Atitlan, le paysage est superbe et la brume qui entoure ces sommets volcaniques au petit matin lui donne un aspect envoutant. 
Accompagné de Lena et Eva, deux autrichiennes avec qui je passerais la soirée, je trouve un des hôtels les mieux placé et le plus joli de la ville mais qui disposait également d'un dortoir donc à prix doux (60 quetzales soit 6 euros pour un hôtel aux bords du lac...). Au petit matin, tranquillement installé sur la terrasse à regarder le soleil prendre le pas sur les nuages et la brume donnant au lac des airs différents à chaque instant, je lis, prends des photos, profite. Le volcan qui surplombe majestueusement la ville dont le sommet me fut offert en spectacle finira par se couvrir d'une belle écharpe nuageuse. Nous ne le gravirons pas comme nous voulions le faire (1500m de dénivelé tout de même) et resterons à ses pieds.
Apres avoir pris le temps de me balader dans cette petite ville, de profiter du calme, je prends un bateau et traverse le lac pour rejoindre Panajacel puis un bus pour monter plus au nord
.

Je ferais halte à Chichicastenango, petite ville au marché animé après quelques heures de bus. Là, je ne croise plus de voyageurs ni même de touristes. Il se met à pleuvoir fortement en cette fin de journée, juste le temps de grignoter un bout dans une échoppe ambulante du marché avant d'aller me poser dans cette chambre d'hôtel sans charme.
Au petit matin, alors que le soleil chasse les nuages et la brume, je prends un bon petit déjeuner local sur le marché et pars un peu plus au nord.
Je fais halte à Sacapulas. Cette ville est une ville un peu banale mais, située aux pieds de la chaîne des Cuchumatanes et aux bords du large Rio Negro est de ces villes où j'aime regarder la vie locale défiler. Alors que la fin de journée arrive, un violent orage se met à gronder. Il est arrivé lentement, enrobant les montagnes de son manteau nuageux tel un édredon que l'on poserait sur un berceau. La ville est plongée dans le noir, un noir intense mais chaud. Les éclairs illuminent le ciel faisant apparaître les contours des montagnes environnantes. Puis les éclairs tombent sur les montagnes, un tombera dans un vacarme sans nom sur la colline de l'autre côté de la rivière. Quel spectacle ! L'électricité s'étant coupée, il me reste à lire quelques pages à la lueur de ma frontale avant de m'endormir, il n'est que 20h30...

Je reprends la route le lendemain et la route est longue, difficile. La population toujours accueillante. La route, appelée dans mon guide la "route de tous les dangers" ne l'est pas. Certes les orages mettent à mal la montagne qui, loin d'être en granit fond sur la route et la rend difficilement praticable. Les pierres, coulées de boues et autres roches sont omniprésentes. Mon minibus sautille, zigzague mais les paysages sont fabuleux. Mais elle n'est pas dangeureuse.
Dans la série comment faire rentrer 24 guatemaltèques (et un français) dans un minibus de 15 places ?... Les faire payer, tout simplement... et après, à vous de trouver un bout de place !
Arrivé à Coban où je pensais faire halte, je reprends un bus de suite pour Lanquin car il n'est pas si tard. Mais les 2h de bus supplémentaires auront raison de moi, j'arrive fatigué. Mais je me trouve un hôtel au bord de l'eau, certes rempli de gringos mais dont l'ambiance (pas celle de l'accueil mais des voyageurs) semble sympa. 
Ce sera parfait !

 Pace Salute

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Commentaires
L
Que c est bon de voir defiler la vie locale sous ses yeux!Prendre le temps de prendre le temps...<br /> <br /> Profites bien mon Toine!
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