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Antoine Voyage...
4 août 2009

Prise d'air

Les semaines et les week-end s'enchaînent à une vitesse que je n'ai pas l'impression de maîtriser. Je décide alors de m'offrir un week-end au calme, en montagne.
Mon havre de paix s'appelle Combloux, petit village des Alpes qui a bercé mes vacances d'hiver où je tentais chaque année de décrocher de nouvelles médailles.
Mais à cette saison, la neige sur laquelle je descendais, intrépide, sur mes planches aux fixations ancestrales a laissé place aux verts pâturages.

Véritable balcon face au Mont-Blanc, je suis venu m’y reposer, prendre l'air, me promener, m'éloigner de ma ville bruyante, stressée et stressante et peu souriante. C'était devenu plus un besoin qu'une envie. Besoin de m'échapper un instant et de prendre le temps de me laisser embarquer dans des balades tant physiques que de l'esprit.
Le temps était avec moi et j'ai passé deux jours au soleil, face au Mont-Blanc.
Je n'ai pas arrêté de le regarder, de le contempler. Il est toujours aussi beau, orné parfois d'un chapeau ou d'une écharpe de nuages, brillant comme un glaçon face au soleil, rosant quand il se couche, dont la blancheur me renvoyait sa splendeur.

Nous sommes pourtant en pleine période estivale mais les chemins sont (appréciablement) calmes et je rencontre peu de personnes, ajoutant un peu à cette sensation d'espace du calme et de l'éloignement.
Un week-end sans connecter un téléphone et sans que tout ne soit programmé. Ca fait du bien.
Là encore, pas de programme précis ni de réveil ultra matinal afin de parvenir avant midi au sommet du Grand Croisse Baulet, m'éloignant un peu de ma vie en semaine.

Mais ces escapades me renvoient un an en arrière et me rappellent comme il était bon de vagabonder, d'errer, de se laisser porter par la vie.
Ce n'est pas très bon pour la machine "travail" mais remettre une dose n'est pas désagréable.
De retour de mon voyage, il ne m'avait fallut que cinq mois avant de repartir en terres japonaises et j'avoue que l'envie de repartir sur les routes me picote les semelles... Mais je me contenterais pour le moment de ces séances d'évasion, n'ayant pas (encore) prévu de repartir.

Ce qui me conforte est de savoir qu'il existe de nombreux endroits où je peux m'échapper ne serait-ce l'espace d'un week-end, en des lieux qui sont pour moi de sortes de résidences secondaires, de lieux de pèlerinage au pays du calme.

Je vous laisse, je sens qu'il va falloir que je prévois prochainement un autre week-end "évasion"...

Pace Salute

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