Quand San-Francisco s'eveille...

C'est fort de ces quelques degres d'alcool absorbes dans la Napa Valley que j'arrive a San-Francisco.
On est le 04 juillet, jour de la Fete Nationale. Y arriver sans avoir reserver une chambre a l'avance fut un peu optimiste. Il nous a fallu un moment avant de trouver une chambre.
Ce sont mes derniers jours avec Julian.
En ville, nous rencontrons et recuperons Yann, voyageur allemand en galere comme nous. A trois, nous trouvons une chambre qui, en partageant les frais ne nous coute pas trop cher.
Le temps de s'installer et nous filons pour essayer de voir le feu d'artifice. La brume et un mauvais emplacement nous font manquer une bonne partie de la fete lumineuse et ce ne sont que les derniers eclats du bouquet final que nous arrivons a apercevoir.
La foule est nombreuse, des milliers de gens sont dans les rues. Mais le feu termine, les rues se vident et l'ambiance retombe. Il aurait ete plus local et traditionnel de rester dans la Napa Valley mais les jours sur le territoire americain etaient comptes pour Julian.

Le lendemain, decouverte de San-Francisco. Je suis, une fois de plus, les bons conseils de ma cousine Pascale et Christian. China Town, front de mer, les rues "montagnes russes" de la ville, le fameux tramway. La balade est longue et m'emmene a l'icone de la ville, le Golden Gate Bridge. Je le traverse a pieds. Il est en effet impressionnant. Certes on a fait mieux depuis mais il date de 1937, respect. Mais que c'est touristique...
J'apercois au milieu de la baie Alcatraz et sa fameuse prison. Il me sera difficile de la visiter avant de partir, les billets sont bookes depuis longtemps.

Il se degage de cette ville une sorte d'esprit, d'ambiance. Je ne sais l'expliquer mais cette ville me plait.
Elle offre un large panel de la population californienne, fashion, aimant la musique, multi-ethnique mais avec aussi son lot de fous, de laisses-pour-compte et de drogues. De nombreux sans abris, pauvres, mendiants, squatts font partie du paysage.

On est samedi soir et, souhaitant decouvrir la vie nocturne, je m'aventure dans les rues reputees actives. Je m'installe dans une des nombreuses boites de jazz qu'offre la ville, sirotant tranquillement un verre. La musique live me manquait, que c'etait bon.
Depuis deux jours la ville proposait un festival de jazz dans une des rues ("Fillmore Jazz Festival"). Je ne pouvais manquer ca et je passe alors une bonne partie de la journee dans cette rue, naviguant entre trois scenes, au rythme du jazz, de la salsa et du funk.
Grand moment musical, comment ne pas aimer cette ville ?

Ce soir, je suis de nouveau seul. Julian, apres un peu plus de cinq mois de voyage, rentre dans quelques jours en Angleterre. Il a donc pris un bus ce soir pour Los Angeles.
J'ai passe de super moments et ce fut tres sympa de voyager accompagne, le pays s'y prete. Tres british, un brin (trop) conservateur, j'ai eu 15 jours de cours d'anglais... J'espere qu'il en restera quelque chose.
Alors bonne fin de sejour Julian, bon retour et bon courage...

Mais retrouver un peu de solitude, ne penser qu'a soi et ne faire qu'en fonction de ses envies va me faire du bien.

Ca file, dans six jours je prends l'avion pour l'Amerique du Sud, direction le Perou.
Une derniere journee a San-Francisco avant de prendre la route en direction de Los Angeles.

Pace Salute

Comments

[cousine zaza]

Hi Toinou,
Après une longue infidélité à ton blog (shame on me), je viens de prendre une grande rasade de nouvelles made in US. J'avoue que ce grand récit de ton voyage américain donne l'envie d'aller découvrir ce vaste pays.
Tu nous as manqué le 28 juin. Merci pour ton très chouette texte.
So long.
Lot of kisses. Sarah