Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Antoine Voyage...
16 juin 2008

Los Angeles et la Californie du Sud

Hye Uncle Sam !...

Je suis aux US depuis une semaine. Changement d'ambiance et de décor.

Lundi dernier, j'arrive à Los Angeles. Me voici dans une des grandes villes américaines.
On ne m'a pas menti, tout est en taille XXL. Je découvre les grandes avenues, les grosses voitures, les gros et grosses, les buildings, le business et la vie à l'américaine, la taille des gobelets de boisson et tout ce qui va avec.
Je ne voulais pas rester trop longtemps à Los Angeles, ville un peu trop grande pour moi et sans immense intérêt. Pour finir, j'y passe trois jours.
Je pars à la recherche d'une voiture ou d'une moto à louer. Je laisserai mon rêve de "cruiser" une Harley à l'état de rêve. Je me voyais déjà au guidon d'une Harley, un bandana sur la tête, les jambes écartées, en train de siffler un air du King sur la route 66. Mais c'est bien trop cher. La journée de location étant pratiquement cinq fois le prix d'une location de voiture.
Mais trouver une voiture ne fut pas facile. Je découvre le business à l'américaine et je me rends alors compte que voyager en Afrique est peut-être plus simple qu'ici. La parole ne vaut rien. Alors que deux agences m'avaient donne un prix avec les conditions (km illimités,...), lorsque je reviens le lendemain après en avoir rappelé une, rien n'est pareil, le prix, la voiture, les km... Bref, s'en sont suivi de longs moments d'hésitation et d'agacement.
"So what do you want to do Antoine ?" - Leaving your country man !..."
Je finis par aller à la deuxième qui elle aussi n'est plus d'accord sur ce qu'elle m'a annoncé la veille.
J'ai tout de même fini par en louer une, un peu plus cher que prévu mais je n'avais guère le choix.

C'est fort de cette fatigue nerveuse que je pars à la découverte de L.A., de Hollywood et Beverly Hills. Là encore, je ne conduis pas un joli cabriolet ou une limousine mais je me balade au milieu de toutes ces belles villas aux jardins impeccables, au milieu de toute sorte de belles autos.
Je promène mon âme sur Hollywood Boulevard où je tombe sur un lot de groupies attendant l'arrivée des vedettes du dernier film que Mike Meyers présenté en avant-première. Pas de doutes, je suis bien à Hollywood !...
Je dois avouer qu'il y a une part de rêve quand on se trouve dans cette ambiance. Je me prends à rêver d'être de l'autre côté, arrivant dans une limousine avec une foule scandant mon nom. Mais il y aussi une part d'irréel car tout ceci me parait alors un peu superficiel. Je me ramène à la réalité en m'enfilant un sandwich maison, refusant d'aller trop souvent au fast-food.

L'accueil américain est très sympa. La population est sympa et discute volontiers. Je n'ai pas encore rencontre un pro-Bush et la plupart me disent qu'il a été le pire de leurs présidents et qu'il ne faut pas confondre les américains avec Bush. Me voila rassuré. Le commerçant ne possède pas la chaleur de l'accueil néo-zélandais mais est plutôt comparable à celui de son cousin Outre-Atlantique français. Correct mais sans plus.

Je quitte Los Angeles pour partir en direction du sud est, vers le parc "Joshua Tree". Après avoir vu la "One Tree Hill" à Auckland, nom d'une chanson de U2, c'est dans le parc national qui a donné son nom à un de leurs albums que je pars séjourner.

La région est désertique. Je passe un bout de soirée a Palm Springs, village "oasis" jet-set émergeant au milieu du désert.
J'entre ensuite dans le parc et m'y promène. Mais qui dit désert dit chaud, et même très chaud. La température avoisine les 115 degrés Farenheit, soit environ 45 degrés Celcius. J'ai fais des provisions d'eau. Mes randonnées sous le soleil de plomb me font découvrir le désert, d'anciennes mines d'or et ce qu'est un désert. Ça me rappelle aussi le Mali et le Pays Dogon où il faisait si chaud.
La chaleur et le vent chaud m'assèchent la gorge, me cautérisent les narines, me brûlent les babines.
L'eau dans ma bouteille est à la température à laquelle j'apprécie un bon expresso par un frais matin de printemps au café 203, bien chaud. Mais après tout, ils boivent bien du thé dans le désert pour se désaltérer.
Je fais la rencontre de jeunes américains venus ici passer le weekend. Je passe deux bonnes soirées en leur compagnie à discuter, à manger avec eux (bbq of course !) et à boire deux-trois canons. Plus organisés que moi, ils avaient la glacière et les bières fraiches, j'en avais rêvé toute la journée...

J'ai change mes plans.
J'ai décide de ne pas traverser les États-Unis pour aller jusqu'à New York, bien trop loin. Je voulais alors aller en Louisiane, à la découverte de l'antre du jazz, du blues. La encore, c'est bien trop loin, plus de 3500 km de San Francisco. Ça fera l'objet d'autres voyages... Je resterai donc dans les environs de la Californie, profitant ainsi à fond de mon séjour dans l'ouest américain.
Je devrais réduire d'une semaine mon séjour américain, y passant alors cinq semaines. Ça me fera une semaine de plus en Amérique du Sud car je ne compte pas rentrer plus tôt, désolé papa maman...
J'attends également l'arrivée de Julian, un ami anglais qui arrive vendredi à Los Angeles avec qui nous allons faire un bout de route. Je l'ai rencontre en Thaïlande, recroisé par hasard au Laos puis revu en coup de vent en Nouvelle-Zélande. J'aime l'esprit de ces rencontres.
Nous devrions alors partir pour le Grand Canyon, Las Vegas (y faire fortune surement..., ou plutôt la fortune des casinos), le parc de Death Valley puis le parc de Yosemite avant de finir par San-Francisco, sans oublier au passage la Napa Valley, vallée viticole.
Je me promène actuellement au sud de Los Angeles avant de repasser en coup de vent sur L.A. récupérer Julian.

Après avoir mis deux-trois jours à me mettre dans la nouvelle ambiance de ce pays, j'ai vraiment du plaisir à voyager ici, à rencontrer cette population et les grands espaces américains.

Hier soir, campant sur les rives de la Salton Sea, un lac salé, je rencontre deux américains avec qui j'ai discute un moment, vivant dans leur motor-home pour faire du reportage vidéo et photo. Ils me gravent gentiment mes photos sur un DVD. "Thanks Bret and Trixi" (www.trixiHuish.com). D'autres campeurs, du plus pur style américain, avec l'accent..., m'invitent à partager leur repas et un café ce matin. Ils sont pas si méchant ces américains...

Je reprends la route, toujours sous cette chaleur écrasante, partant à la découverte de Slab City, ancienne base de l'armée où habitent désormais des gens dans leurs caravanes et où la devise est "no rent, no rules". Un peu fou de vivre ici, dans leur campement de fortune, vivant de je ne sais quoi.
Sur la route, un étrange édifice attire mon regard. Un homme, Leonard Knight, 77 ans, ayant rencontré Dieu il y a 24 ans a construit et aménagé tout une montagne aux couleurs multiples. Cet homme est surprenant et très intéressant à écouter parler. Il m'a plu ce fou.

Je vais poursuivre ma balade, traversant encore quelques déserts avant de retrouver la fraîcheur de la cote océanique.

Je refuse de mettre la clim' dans ma voiture, préférant rouler fenêtres ouvertes. Je ne suis pas fan de la clim', ça pollue, on consomme plus, et lorsqu'on s'arrête fréquemment pour faire une photo ou je ne sais encore, le chaud-froid peut vous rendre malade.
Je vous abandonne, abandonnant par la même l'ambiance climatisée de ce magasin informatique pour retrouver la chaleur suffocante de la lande américaine.

Pace Salute

Publicité
Commentaires
J
en Harley Davidson !" Eh bien non, nous n'aurons pas la version masculine de la célèbre chanson de Gainsbourg par A.M et non B.B !!!<br /> C'est sympa de recroiser des amis et poursuivre la route ensemble.<br /> Good bye and have a good time !<br /> Kisses.<br /> Joëlle.
Publicité