Segou, terre d'accueil et de rencontre
Ca y'est, je suis au coeur de l'Afrique, entre Bamako et Mopti, à Segou.
Il fait bien chaud mais c'est supportable.
Les rencontres, toujours les rencontres... Elles sont nombreuses et belles.
A Segou, je rencontre Moctar, malien en vacances qui vit entre la France, l'Italie et l'Espagne. Nous discutons chez lui, autour d'un bon the. Il m'offrira un repas egalement. Decidemment, ce pays et cette population me plaisent.
Puis nous partons visiter la ville sur une petite moto. Nous irons dans des endroits qu'il ne m'aurait pàs ete donne de decouvrir si j'avais ete seul. Et quel coucher de soleil sur le Niger !
Nous rendons visite a un viel homme qui fabrique des djembes. Je suis tres tente d'en acheter un mais ca va etre un peu lourd et encombrant a transporter. Tres decu !...
S'en suit une virée nocturne dans des bars, habille avec un boubou africain dont je me souviendrai longtemps, ou la musique est "live", ou il fait bon se prelasser sous une nuit fraiche et etoilee africaine, au son de musiciens toujours aussi charmant a voir telllement ils se donnent. Nous rentrerons tant bien que mal car cette satanee moto refuse de nous conduire seule et d'assister Moctar dans on etat d'ebriete avance. Les routes sont en terre poussiereuse, ca fait moins mal quand on tombe... Et moi qui rentrait dormir dans une mission catholique, du plus bel effet !...
Je pense continuer ma route demain pour aller sur Djenne et Mopti, ville du début du pays Dogon.
Le Mali est un pays envoutant, accueillant et les bords du Niger laissent l'esprit vagabonder. Je me sens vagabond, sans rechercher quelque chose de précis sauf le plaisir de vivre et de découvrir. Je pense à ma famille et à mes amis. La distance n'est pas un problème tellement les pensées traversent les océans, les nuages et la poussière rouge de la terre.
Les voyages en cars sont représentatifs de l'Afrique. Pas toujours très ponctuels mais chaleur... eux.
Moctar me conseillait d'acheter une moto et de voyager ainsi. C'est tentant, sorte de liberté mais je pense que le voyage par car, bus et je ne sais encore me plait.
Au Mali, je suis Antoine Traouré. Il faut se choisir un nom mais c'est Keita, l'homme de mains de Tangui, qui me l'a donné. Parait-il c'est un bon nom, venant d'une bonne ethnie.
Je vais continuer mes déambulations en terre africaine, avançant dans ma découverte de ce pays et d'une partie de moi-même.
Pace Salute