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Antoine Voyage...
21 avril 2008

La Nouvelle-Zélande - L'Ile du Nord, le Nord

Lundi dernier, 10h30, j'arrive à l'aéroport d'Auckland, Nouvelle-Zélande. Le voyage s'est bien passé.
Dixième pays de mon voyage, troisième de ma liste d'incontournables.
A l'aéroport m'attend Barbara, néo-zélandaise d'origine italienne (avec une magnifique Fiat 500 Bambina). Je l'ai rencontrée sur internet via "couch surfing". J'avoue que c'est agréable d'être accueilli ainsi. Internet n'a pas que du bon comme dirait un de mes oncles mais c'est tout de même assez génial de rencontrer des gens locaux, de pouvoir organiser ça et de fixer des rendez-vous à des personnes que l'on ne connait pas.
Pompier, elle ne travaillait que le soir et me fait visiter une partie de la ville et m'accueille chez elle. Elle ne peut me loger mais nous passons l'après-midi et une partie de la journée suivante ensemble.
Encore un grand merci à elle et Barbara, si tu passes a Lyon ou en France...
"L'été est fini, sortez vos parapluies" titraient les journaux ce matin. Et c'est vrai. Il ne fait pas très beau à mon arrivée. Un ciel gris, pluvieux met fin à mes 6 mois de soleil consécutifs. Changement de décor.

Puis je réfléchis, acheter ou louer une voiture ? Il est facile de trouver des voitures pas chères mais j'ai opte pour la location. Je ne voulais pas passer du temps à essayer de la revendre sachant que la saison sera encore plus basse que maintenant. Et louer n'est pas cher (environ 10 euros par jour). Une grosse Toyota Camry Break (pour pouvoir dormir dedans...) sera mon destrier sur l'ile.

Je pars alors explorer le nord de l'ile.
Je suis accompagne de Guillaume, français en voyage rencontre à l'aéroport. Tout se passe très bien et la cohabitation est bonne.
Déjà un constat s'impose à nous. Le paysage est fabuleux et j'ai le sentiment d'être comme un enfant devant un magasin de jouet, genre sourire béat avec un petit rire qui s'échappe de mes lèvres. S'il n'y avait que le paysage... mais les néo-zélandais n'ont rien a voir avec ceux qui tentent (sans succès pourtant) de faire peur à nos valeureux rugbymen. Ils sont tout simplement super. Super accueillants, super souriants, super chaleureux. C'est un réel plaisir de les rencontrer et de discuter avec eux.

En montant au nord, de nombreuses baies, des forêts verdoyantes s'enchainent. Nous passons pas Leigh, Paihia puis montons au cap nord, Cape Reinga.
Le temps s'améliore et le soleil est désormais de la partie, illuminant les paysages comme nos visages. Au cap, alors que nous nous réveillons à peine, bercés par le son des vagues et du vent, un agent de la protection de l'environnement vient toquer a notre vitre. Nous n'avions pas le droit de camper ici. Nous devons donc payer mais comme si nous étions allés en camping, soit 7 dollars par personne (qui faute de monnaie se transformeront en 5). Même cet homme était très agréable, calme et souriant (dispenseraient ils des stages pour nos agents français ?).
Nous redescendons plus au sud (ma Toyota n'étant pas amphibie) et passons par les hautes dunes et la célèbre "ninety miles beach" où nous pouvons rouler avec la voiture. Plutôt sympa de rouler sur la plage, de faire une halte histoire de gouter l'eau de la Mer de Tasmanie (20 degrés, parfait), de jouer dans les vagues, de pique-niquer face à la Mer, faces au vent, et de faire quelques travers au frein à main avec la voiture (mieux maitrisés que lorsque j'avais 12 ans).

En route, nous prenons le temps de nous arrêter dans de belles forêts, dont une primitive avec un arbre, le Kauri, qui existait à l'époque du jurassique, il y a environ 450 millions d'années. Respect.
Je profite du calme de Guillaume, de son côté zen et posé, j'en prend leçon et essaie de garder cette ligne de vie qui va si bien à ma vie de voyageur.

Nous alternons les nuits passées dans la voitures avec des nuits en auberges, histoire de prendre une bonne douche, d'avoir un lot confortable et une cuisine ou se préparer un repas sympa.

Nous redescendons à Leigh car j'ai décidé à nouveau d'utiliser la Boite à Extras. Deux plongées m'attendent le lendemain matin sur la Great Barrier Island.
Réveil de bon matin, je sors de ma belle auto dont l'arrière ressemble à un tas de sable depuis la veille et je monte sur une belle embarcation flottante.
J'adore être sur l'eau et me balader en bâteau. La balade est belle, m'offrant alors une autre façon d'apprécier et d'admirer cette île. Des dauphins nous accompagnent l'espace d'un instant, ajoutant un peu de rêve à la réalité.
Je fais deux belles plongées (qu'est ce qu'on est bien sous l'eau !...). La visibilité n'est pas très bonne mais les sites sont beaux bien que je les aurais penser plus poissonneux.
Chaque plongeur a le droit de remonter six langoustes. C'est beaucoup trop à mon goût et je ne suis pas d'accord avec ça ; c'est un peu facile avec des bouteilles d'air d'aller les chercher. Mais je pense qu'ils ont du se régaler le soir même.
Je remercie encore ici les généreux créateurs de la Boite à Extras.

Toujours accompagne de Guillaume, que je n'ai pas abandonné dans la foret primitive à la recherche des hobits (Lord of the Ring) et qui ne m'a pas abandonné, partant avec la voiture et toutes mes affaires le temps de la plongée, nous faisons route vers le sud, repassons à hauteur d'Auckland sans nous y arrêter et nous faisons halte à Thames dans le Coromandel.
La nuit, dans notre break garé vers un champ de vaches fut plus fraîche que celles passées dans le nord. Ah l'aventure !
Nous découvrons à travers une bonne et belle marche la montagne et la forêt environnante.

Nous voici alors après une semaine sur cette île à Rotorua, berceau de la culture Maori. Encore une fois la route nous a donne de beaux paysages, un superbe coucher de soleil illuminant de tous ses feux les nuages et les collines et laissant le ciel, l'espace d'une nuit à une lune dont la rondeur me donne envie de la serrer dans mes bras.

Garant mon char hier soir, je vérifie auprès du poste de police que le stationnement est bien gratuit. Là encore force est de constater que les habitants possèdent un don pour l'accueil. Même ce policier était sympa. Même la police !?! C'est fou ça !...
Je discute un bon quart d'heure avec lui car lui aussi a voyagé, en Europe notamment. Nous échangeons et j'écoute ses conseils.

C'est bon de voyager ici, ce serait bon d'y vivre.

Je vous laisse, je vais aller préparer un bon petit repas, c'est bon de cuisiner à nouveau (et cheap).

Pace Salute

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Commentaires
J
Je viens de lire cet épisode avec plaisir. Je le trouve empreint de calme et de sérénité. Les paysages et les gens semblent en harmonie. Ce ne serait pas l'Eden ?!!! Et la police, réveille-toi Antoine, ce n'est pas la police mais des anges-gardiens déguisés ! Profite de ces lieux paradisiaques même si la température a baissé de plusieurs degrés ! Bises.<br /> Joëlle.
T
C'est la première fois que tu parles de t'installer dans un des pays que tu visites... Serait-ce un signe ?? On te revoit vraiment fin septembre ??<br /> <br /> Continue de bien en profiter.
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