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Antoine Voyage...
31 août 2012

Le Belize, terre metisse aux eaux turquoises

 

Le Belize, bien que très petit constitue un des pays dont les intérêts sont nombreux.
Eco-pionnier, ce pays compte une richesse écologique avec des forêts de toutes sortes, des ruines mayas, des ''rain forests'', la plus grande barrière de corail des Amériques aux fonds marins dignes d'un reportage de Cousteau et un grand métissage culturel avec les mayas, les garifunas, esclaves noirs importes par les anglais.
Il n'en fallait pas plus pour attiser ma curiosité.

Je fais la route avec une basque espagnole dont je ne sais comment écrire son nom (si tu me lis, peux-tu me le donner (avec mes excuses...)). Nous débarquons après un passage de frontière sans problème à Dangriga. Je suis aux bords de la Mer des Caraïbes que je découvre pour la première fois. Un bain dès mon arrivée est un passage obligé et mérité après les heures de bus. La langouste dégustée le soir fut un régal et tout aussi justifiée !…

Dès mon arrivée, les différences me sautent aux yeux. Les habitations, les garifunas, les routes. Le pays est plus développé que le Guatemala et plus cher (environ 3 fois). Je sais d'emblée que je vais m'y plaire.


La ville ne présente pas grand intérêt et je décide alors d'embarquer pour Tobacco Caye, petite île à 45 minutes de bateau. En fait d'île, il faut parler d'îlot. 200 x 100 m, minuscule bout de terre, de sable au milieu de l'eau, parfait pour poursuivre le ''vidage de tête''. Mais étant le seul plongeur sur l'île, ils refuseront de m'emmener. Je la quitte le lendemain et descends sur Placencia plus au sud, sur cette langue de terre, cette péninsule. Mais quel bonheur d'avoir fait le Robinson, nager des heures dans les eaux chaudes des Caraïbes !

Placencia... J'y passerais trois jours dont deux à plonger. Ce fut un de ces moments de plaisir qu'on aimerait partager avec un père. 5 plongées au cœur d'une magnifique barrière de corail et de réserves naturelles dont les coraux aux mille et une formes, aspects et couleurs rempliront mes yeux écarquillés, et une faune sous-marine dense. J'ai rendu visite aux raies, poissons de récifs et de corail, barracudas, requins, tortues, murènes, au toad fish, espèce endémique au Belize rare à observer. Le midi, nous déjeunons sur une île à peine capable de nous accueillir tant elle est minuscule. Nous essuyons un gros orage avant que le soleil ne reprenne ses droits. Quelle ambiance !
En sortant de la deuxième plongée, nous passerons un moment à nager avec d'énormes tortues, des raies et autres requins. Des dauphins nous feront l'honneur de venir jouer un moment autour de notre bateau, spectacle dont je ne me passerais jamais. Il n'en fallait pas autant pour passer une journée de rêve...
Je passe la soirée avec Brad (américain) et Enriena (danoise) avec qui j'ai passé la journée.
Le lendemain, nous partons à 6h pour 3 plongées sur Glover Reef, un des plus beaux endroits comme annoncé dans les dépliants... Mais ce fut en effet trois autres très belles plongées, avec de nouveau du corail magnifique encore préservé des agressions humaines,  et tous cette faune. J'irais réveiller un requin qui dormait paisiblement mais il ne m'en a pas trop voulu... De nouveau ces plongées resteront vives dans ma mémoire et seront comme souvent mon échappatoire dans les moments de stress. Il n'y a pas un meilleur endroit que sous l'eau pour s'évader de la stupidité humaine, de ces rythmes que l'on s'impose et de cette vie que l'on voudrait différente. 
C'est rempli de belles images que je quitte Placencia pour descendre plus au sud.

Mon étape suivante fut San Antonio, petit village maya perdu dans la ''rain forest''. Je suis le seul étranger. L'hôtel est réouvert pour moi seul. Je me promène dans les alentours, y découvre plus un tas de pierre que le temple maya décrit et le soir venu je dîne dans la maison des ''gérants'' et passe un moment à discuter avec Conception, le père de cette famille de 7 enfants. Je découvre une population authentique, exploitée par les garifunas, essayant de préserver leur environnement, leur culture et très accueillante.

Chaque soir ou presque, le ciel s'assombrit et le ciel s'illumine de milles éclairs découvrant les massifs environnants. La magie opère, sorte de spectacle pyrotechnique naturel. Ils donnent rarement lieu à des pluies qui restent localisées et surement dans les montagnes. Au petit matin seuls les halots d'humidité et quelques nuages légers persistent avant que le soleil ne s'impose de sa chaleur écrasante.

Je rejoins le lendemain Punta Gorda, dernier point de mon passage au Belize d'où je prendrais le bateau pour Levingston au Guatemala.
Punta Gorda, petite ville de bord de mer possède du fait de son poste frontière quelques infrastructures touristiques. Je termine mon séjour entre baignades, farniente et discussions à refaire le monde avec le patron de l'établissement, américain vivant ici depuis 24 ans. Sans oublier une dernière langouste dégustée au bord de l'eau.  Les vacances quoi...

Je garderais un très bon souvenir de mon passage dans ce magnifique pays et ce détour fut une vraie bonne idée ! Je suis enchanté !

Pace Salute

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