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Antoine Voyage...
11 octobre 2008

La Peninsule Valdes et sa faune marine

J'arrive à Puerto Madryn sous un beau soleil, je suis en bord de mer ou d'océan devrais-je dire.
J'ai quitté le sud du pays et le côte ouest pour me trouver alors côte est.
La ville ne possède comme charme que son océan mais mon auberge est sympa. J'y parviens après 20 heures de bus et une faim de loup. L'après-midi sera tranquille, entre bain d'embruns marins, découvertes des lieux, recherche d'infos pour partir visiter la Péninsule.
Le lendemain, je pensais partir plonger. Le lieu est en effet réputé. J'ai toujours eu du mal à résister à l'appel des profondeurs, à l'envie de faire des bulles, même dans une eau à 12 degrés. Mais ce sera pour mon prochain voyage en Argentine. La seule plongée proposée ce jour-la était avec des phoques, ce qui aurait pu être super mais le tarif était exagéré et de plus, un vent très fort annule la sortie. Un peu déçu il faut l'avouer, un peu dur de retirer le kinder qu'on tendait a l'enfant...

Je rencontre a l'auberge Frederik et Maria, deux suédois. Nous décidons de louer une voiture pour visiter la péninsule, ce qui reviendra moins cher et nous laissera plus de souplesse, plus de liberté et moins de boutons "Tours-opérateurs-touristes".
Je cherche alors une voiture a louer. Un suisse, Jorge, se joint a nous. Ça va décidément être bien moins cher ainsi et plus sympa. Abonne aux Fiat Uno, nous la prenons dès le soir afin de partir tôt, au lever du soleil le lendemain. Alors que je ramène la voiture vers l'auberge, pccchhhhh !, j'entaille le pneu avec un morceau de verre en me garant le long d'un trottoir. Retour à l'agence qui m'envoie faire réparer le pneu (à leurs frais). Bref, ça ne présage pas du bon me suis-je dis pour les 400 km (de piste essentiellement) qui nous attendent demain.

Une fois de plus, les soirées dans les auberges se ressemblent. Je fais quelques courses histoire de manger un bon bout de bœuf accompagné d'une bouteille de vin et je passe la soirée à discuter avec d'autres voyageurs.

Réveillés tôt, vers 06h, nous quittons la ville alors que le soleil se lève, illuminant de sa belle couleur orangée l'océan et les rivages.
Toute la journée sera belle, ventée mais magnifique avec de belles découvertes.
La végétation est un peu triste. De grandes salines se trouvent dans le parc, situées au-dessous du niveau de la mer, point le plus bas du pays. Mais c'est sur l'eau ou sur les plages que le spectacle est là.
Nous commençons par observer les éléphants de mer, tranquillement installés sur les plages, en pleines séances de farniente et de copulation, c'est la saison. Certains sont énormes, les dominants défendant leur harem pouvant aller jusqu'à 120 femelles.  No comment... Les plages ressemblent alors à une plage de la Cote d'Azur en plein mois de juillet. Il aurait été difficile d'y installer son carre de serviette.
Puis ce sont de mignons petits pingouins qui viennent d'arriver dans les parages. Là encore l'activité n'est pas débordante. C'est vraiment attachant un pingouin, avec son air malheureux, ses bras "sans chocolat", sa démarche goguenarde, son regard perdu.
Partis tôt, nous échappons aux hordes de bus dégueulant leurs touristes, plutôt agréable.
Le petit village de pêcheurs (et de bateaux "tour-baleines") de Puerto Pyramides à l'intérieur du parc nous offre un moment de repos autour d'un bon café.
Alors qu'on se promène dans les alentours, observant la cote dont la beauté semble issue d'une œuvre d'art, les baleines font leur apparition. La baleine, la Franche Australe, peuple la région en grand nombre. Là encore, c'est la période de reproduction, on les voit souvent par deux. Elles sont le long des cotes et notre point de vue est extra. Difficile de décrocher de ce beau spectacle ou l'on aperçoit leur souffle, leur corps, leur tête. Tantôt sur le dos, faisant la planche avec les deux nageoires latérales en dehors de l'eau, tantôt plongeant en faisant apparaitre sa majestueuse queue ou même sautant. On devine la majestuosite de l'animal et ce serait bien le moment d'aller chausser une bouteille...
Nous en reverrons passer le long d'une plage à quelques dizaines de mètres du rivage, avec toujours ce même spectacle impressionnant dont je ne me lasserai jamais.

Nous rentrons sur la ville, rendons notre bolide.
Il est difficile de décrire ces images, ces sensations, cette nature préservée. J'ai des images plein la tête et s'il est agréable de réaliser des rêves, il sont souvent source de nouveaux...
550 grammes de bœuf autour d'un Malbec 2006 et c'est encore une bonne soirée de passée.

Une dernière matinée et je prends un bus pour Buenos Aires où j'y serai après de nouveau une vingtaine d'heures de bus, quittant alors la Patagonie. Mais elle n'est pas si loin car elle restera dans mon cœur, dans me tête et en images (je sais, y'a toujours pas de photos mais même s'il est facile de trouver des accès internet dans les auberges, aucun ne possède un lecteur de DVD où sont stockées les photos précédentes. Mais patience, je rentre bientôt et réglerai ça).

Comment ne pas profiter à fond des derniers moments de ce voyage quand il m'est donné de découvrir pareils endroits ? Impossible !...
Hasta Luego Patagonia !

Pace Salute

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